Le portrait a-t-il un genre ?

En associant le travail de Laurence Pigeyre à celui de Violaine Desportes, la ppgm(OP) met l’accent sur une pratique artistique de proximité où l’artiste trouve l’inspiration dans le quotidien.

Laurence Pigeyre interroge le genre dans le portrait ; elle renouvelle plutôt qu’elle ne révèle l’identité de ses complices.

Violaine Desportes brouille, associe et multiplie les images pour s’approcher de la vérité. La figure unifiée vole en éclats.

Équité : différents, libres et égaux, Laurence PIGEYRE

Au début, ce n’était ni un combat ni une revendication, encore moins une théorie à défendre avec colère. L’équité parmi les Hommes, donc entre les hommes et les femmes, c’est l’évidence, la normalité, le fondement de toute vie.

Par la répétition et via le prisme « Équité », Laurence Pigeyre rappelle avec douceur et bienveillance, mais puissamment, qu’à la question sommes-nous différents, libres et égaux ? la réponse est oui.

Laurence Pigeyre travaille à Roubaix https://laurencepigeyre.fr

Un Collège de France, Violaine DESPORTES

C’est au cours de ses sept années d’enseignement dans le Pas-de-Calais que murit le projet Un Collège de France dont la réalisation commence seulement après avoir quitté le collège Victor Hugo pour un autre.

De cette première expérience, elle conserve la trace photographique des projets menés avec ses élèves qu’elle réinjectera dans une démarche artistique.

Violaine Desportes pose un regard sociologique et poétique sur la figure de l’élève, une figure qui résiste, échappe à l’enseignant.

Violaine Desportes vit et enseigne à Roubaix – violainedesportes.ultra-book.com et sur Facebook

Découvrez aussi les portraits d’habitants réalisés dans le cadre des Fenêtres qui parlent par Laurence Pigeyre les 14 et 15 mars. Plus de 200 voisins, amis, riverains des rues des arts et environs se sont prêtés au jeu du portrait. Pendant douze mois, ces images illustreront les fenêtres des maisons du quartier.