On voyait aussi à l’intérieur, c’était comme une caverne, un tronc d’arbre creux.
Elle avait pris du tissu industriel, blanc : du drap peut-être en un voile de coton.
Déchirer, effilocher, détisser, libérer la fibre, lui redonner un avenir, repartir avec elle vers un nouveau dessein. L’enrouler, la nouer avec le fil de fer, le grillage, un combat quand même parfois. Elle attendait que quelque chose advienne. Et c’étaient ces formes creuses, blanches, pas finies, comme un moment, semblant mouler au plus près le volume envolé de corps absents.Alain Chopin
à propos du travail de Catherine Tel-Gardès, Lille, juillet 2013
Les photos du vernissage sont sur le site de La Plus Petite Galerie du Monde [OU PRESQUE].